Les Aix d'Angillon

18/03/2013 08:00

LES COTEAUX DE MOROGUES

Les Aix - d'Angillon (18)

6 heure, en voiture, pour récupérer notre valeureux président en la personne de Rico.

J’arrive dans sa cour a La noue aux filles, à 6h15 comme convenu. Le jour commence à pointer son nez ,Rico est déjà dehors et malgré l’obscurité je remarque de bon matin son œil vif, sa truffe humide analysant le sens le sens du vent, ainsi que  ses mollets saillants prêts à affronter les coteaux du Morogue dans le Sancerrois.

Nous retrouvons sur la place du prieuré à Vienne en val, Joel, Pascal.et Florian tous les trois avec la bananes, ça c’était avant le drame !!!

Nous voilà tous partis direction Les Aix d’angillons pour le départ de cette randonnée.

Sur place nous attendent Yves et Philippe P.  pour réaliser le parcours des 40 Km.

Pour avoir participé avec Philippe au mois de juillet dernier à une rando de 90 kilomètres sur les mêmes parcours, je présage de ce qui nous attend; mes

craintes vont se révéler justifiées très rapidement…

Nous voilà partis tous les 6 sur le parcours et très vite nous allons tâter du coriace, pentes boueuses ardues et tout cela sous une pluie froide, mais il en faut plus pour arrêter les « couillus » que nous sommes (un petit clin d’œil aux invités du dimanche midi qui se reconnaitrons).

Au bout de 10Km à l’occasion de la bifurcation des 20 et 40 Km Joel avait encore un peu de lucidité et a opté pour le circuit des 20 Km.

Pascal déjà bien entamé n’a pas eu cette présence d’esprit et les commentaires des organisateurs sur sa tête  à la fin de son périple en disait long sur l’état de fraicheur de notre inconscient. Bravo à lui malgré tout !

Une superbe randonnée pour les vététistes déjà bien préparés pour les autres les 20 Km sont déjà très sollicitant.

 

Pour ma part, cette balade dominicale m’a apporté une question sur la santé morale de certain de mes contemporains. En effet a mi-parcours, après un grimpette sollicitante sous la pluie ,dans la pavasse et la bouillasse, je me suis laissé aller à hurler des grossièretés que je pourrai pas vous transmettre par le biais de ce récit, notre amis Philippe arrive à ma hauteur et visiblement galérant autant que moi, me regarde avec l’œil pétillant comme un enfant devant le sapin de noël, et se met à crier : PHENOMENAL !!!! avec un réel plaisir dans la voix. ?????  Si un psy souhaite se pencher sur ce cas d’école nous pouvons transmettre les coordonnées, je suis prêt a tout pour les progrès de la science !!!

Dimanche prochain St Cyr en val moins pentue mais surement boueuse !!

A dimanche.

Didier 

 

 

 

 

 

 

 

 

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